Moho

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Dans ces toiles, Moho nous invite à la rencontre entre l’écrit la musique et la peinture.

Il utilise le sable du désert sur lequel il grave les écrits des plus grands poètes qui l’inspirent. En tout premier Kateb Yacine, poète rebelle et grand dramaturge fondateur de la littérature algérienne moderne.  La musique prend  une place importante dans sa peinture, on la lit dans le rythme de ses toiles, intenses, vives et teintées de lumière comme les mélodies de la musique populaire algérienne. Il n’hésite pas à la convoquer au quotidien quand il peint ou lors de ses performances.

Son histoire d’homme et de peintre est indissociable de celle de son pays.

Il est devenu peintre au moment où l’Algérie vivait  une de ses épreuves les plus douloureuses, au début des années 1990.

Il y a exposé ses premières toiles et rêve d’y retourner.

Moho est arrivé à Villejuif en 2005 et y a installé ses « valises »  de peintre et d’exilé. C’est avec un grand bonheur qu’il y présente pour la première fois une exposition. Dans ce lieu du 21 qu’il a connu moins confortable.

Immigré, il ne s’est jamais replié sur lui-même, ici comme en Algérie il a une approche de l’art qui lie la révolte, la passion à la délicatesse et à la beauté. Que reflètent les couleurs chaudes de ses œuvres.